«Votre compagnie me manquera!» Cette phrase adressée aux conseillers communaux figure dans la lettre de démission de Régis Joly, lue lundi soir par Marco Carenza, président de l’assemblée délibérante. Une phrase révélatrice de l’attachement de son auteur à cette instance qu’il a fréquentée pendant plus de vingt ans. Un départ qu’il justifie pour des raisons professionnelles. Secrétaire municipal adjoint à Aigle, le chantre du Parti libéral-radical a préféré s’installer dans cette ville plutôt que de continuer à mener la vie compliquée de pendulaire.
Elu en 1995, Régis Joly se souvient que les séances du Conseil se tenaient encore au château, parle sans surprise «d’une époque bénie où la majorité municipale était à droite comme actuellement». Ce fin observateur note que les relations entre les élus se sont durcies au cours de ces deux décennies, mais relativise aussitôt au regard de ce qu’il a constaté dans d’autres communes. «Le Conseil,...