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Vich: la vache "Sigui" sera abattue

Suite et fin de ce mini-feuilleton de la Vache valeureuse qui a pris la poudre d'escampette après avoir mis un pied à terre hors de la bétaillère ce mardi matin à Vich. La belle bête ne pourra échapper à son triste destin malgré le soutien populaire reçu au journal et sur la page Facebook de lacote.ch

27 janv. 2016, 10:11
La vache Sigui s'était échappée de l'abattoir de Vich ce mardi matin. Elle sera tuée dans les prochaines heures malgré la volonté d'internautes de la racheter.

Suite et peut-être fin de ce mini-feuilleton de "Sigui", la vache valeureuse qui a pris la fuite à sa sortie de la bétaillère ce mardi matin à Vich, alors qu'elle se dirigeait vers les couloirs de la mort. La vache de race limousine ne pourra échapper à son triste destin malgré le soutien populaire reçu au journal et sur la page Facebook de lacote.ch. Des internautes ont manifesté auprès du journal et de l'abattoir en question leur volonté de racheter la vache et du coup de la sauver de la mort.

Mais voilà, l'agriculteur ne peut vendre sa vache "Sigui" à des particuliers. Il ne peut non plus lui éviter la mort car "elle est déjà vendue". Avec un peu d'humour, malgré la lourdeur de la situation, il lâche "ce n'est pas un animal de compagnie...". On le savait depuis hier, Sigui n'est pas un animal facile. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est devenue si populaire toute la journée. Ce n'est pas si courant de voir un bovidé frondeur se faire la malle sur les routes du district en déréglant le petit train-train des automobilistes du coin en route pour le travail, l'école ou les commis.

"C'est mon gagne-pain"

Donc, c'est juste, l'agriculteur a raison, Sigui doit être prise en charge par des pros. Mais comme c'est une vache qui a ému une partie de la population de La Côte, grâce à l'effet loupe des réseaux sociaux, il faut bien l'avouer, elle mériterait peut-être une grâce, un autre destin... la survie. "Comprenez-moi, c'est mon gagne-pain. Pour acheter une vache d'élevage, il faut être un professionnel… Si les parties de la vache qui vont être découpées et vont me permettre d'en vivre, je n'en tue pas tous les jours… J'en ai environ une dizaine comme ça par année qui subissent malheureusement le même sort. J'ai des sentiments pour ces vaches mais c'est un métier et comme je l'ai déjà vendue, ça n'est pas possible de la vendre à quelqu’un d’autre." On aura compris.

Ainsi, ce que redoutaient beaucoup d'habitants qui se sont exprimés sur la page Facebook du Quotidien de La Côte, dans quelques heures Sigui ne sera plus. Au fait pourquoi Sigui? C'est tout simple. Ce surnom a été trouvé par une personne de la rédaction du journal en référence à notre journaliste qui a été menacé et frappé sur les lieux où se trouvait la vache hier (route de Gland à Prangins, voir article lié). Tout le monde était visiblement très énervé ce mardi autour de cette vache-héroïne au point pour l'une des personnes présentes de "péter les plombs" et de se lâcher verbalement et physiquement sur notre journaliste Sigfredo Haro, venu pour prendre une photo de la désormais condamnée Sigui. De tels agissements sont inadmissibles et nous le condamnons fermement.

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