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Des finances vaudoises à l’équilibre malgré une dette en hausse

Malgré un budget des finances vaudoises à l'équilibre en 2016, la dette n'en reprend pas moins l'ascenseur. Elle devrait atteindre 1,275 milliard de francs contre 875 millions cette année.

23 sept. 2016, 14:09
Pascal Broulis s'est félicité de la stabilité du budget du canton malgré l'augmentation de la dette.

Pour la onzième année consécutive, le projet de budget vaudois est à l'équilibre, mais de 84'500 francs seulement cette fois. Le conseiller d'Etat Pascal Broulis s'est félicité de la maîtrise des charges, même si la dette franchit la barre du milliard de francs.

Avec une augmentation des dépenses courantes de 1,9%, l'objectif fixé par le gouvernement vaudois est "tenu", s'est réjoui jeudi Pascal Broulis. Le chef du Département des finances présentait devant la presse le projet de budget 2017 du canton.

"C'est conforme à ce que l'on souhaitait", soit une limite de 2%, alors que la hausse était de 2,5% en 2016. A cette satisfaction s'ajoute celle d'un budget "à l'équilibre pour la 11e fois", même si cet équilibre se révèle "de plus en plus fragile", a concédé le grand argentier vaudois.
Le total des charges atteint 9,298 milliards de francs.

Hausse des charges chez PYM et ACL

A nouveau, des progressions très nettes se retrouvent dans les départements de Pierre-Yves Maillard (social et santé) et d'Anne-Catherine Lyon (formation), respectivement de 5,5%, 2% et de 2,7%. Des hausses dues à la pression démographique et à la fragilisation d'une partie de la population, selon le ministre qui souligne que les dépenses de prévoyance sociale dépassent celles liées à la formation.

Dans le détail, le canton prévoit de dépenser 113 millions de francs supplémentaires pour le social et 26 millions pour la santé, alors que 76 millions iront à l'enseignement, la formation et la culture. Pas moins de 275 emplois d'enseignants sont créés sur un total de 386 nouveaux postes à plein temps à l'Etat (2,3%).

Les autres départements sont nettement moins voraces, ce qui ne trouble pas Pascal Broulis. Insistant à plusieurs reprises sur l'importance de "la cohésion au sein du collège" gouvernemental, le conseiller d'Etat a juste remarqué que "le DFIRE (département des finances) finance un peu le DSAS (département de la santé).
 

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