Depuis son arrivée au Rocher, il y a trois ans, il a appris le français. On l’a aussi vu se muer en facteur, apportant le courrier du club lors de l’entraînement. Ou arriver à la salle du Rocher, une banderole publicitaire sous le bras, avant le premier match de la saison. Personnage attachant, Srdjan Zivkovic a le cœur sur la main. Sur le terrain, cette dernière, «chaude», refroidit l’adversaire. Le Serbe (27 ans) – un gagneur – se charge de mettre les trois points sur les «i», et frôle la perfection aux lancers francs.
Srdjan Zivkovic, sur la ligne des lancers francs, à quoi penses-tu?
A rien. Juste à bien me concentrer pour marquer. Me reposer aussi s’il y a eu deux, trois attaques consécutives. C’est toute une philosophie.
Est-ce pour ça que tu fais rebondir plusieurs fois ta balle avant le tir?
Oui, il n’y a pas de rituel ou quelque chose comme ça. J’en avais quand j’étais jeune, mais plus maintenant.
Djokovic fait pareil au moment de servir, une spécialité serbe?
(Sourire) Euh... je n’ai pas pensé à ça. Oui, peut-être. J’ai lu un article où il disait que c’était important de bien se concentrer car le service est essentiel au tennis. Comme les lancers francs au basket.
Cette saison, tu portes le 30 et plus le 11, pour quelle raison?
William (ndlr: Van Rooij) voulait jouer avec le 11, je lui ai donné mon numéro. Ce n’était pas un problème. Pour moi, ce n’est pas important. Un détail.
La recette pour un bon esprit d’équipe?
Jouer chaque entraînement pour gagner, soit un petit truc, soit un petit exercice. Comme ça, on aura un esprit de gagnant et on va réussir à faire des progrès.
Avec quelle personnalité voudrais-tu passer une soirée?
(Il se marre) Avec ma copine. Et avec Gino (ndlr: Lanisse) aussi.