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Le croque-mort joue les filles de l’air

Un directeur de pompes funèbres a grugé les parents d’un bébé mort-né. Il est en fuite en Tchéquie, alors que le Tribunal d’arrondissement de Lausanne se penche sur cette sordide histoire.

27 oct. 2016, 23:13
/ Màj. le 28 oct. 2016 à 00:01
Un crucifix et une urne funeraire photographies dans la Maison de la Concorde ou sont le service des pompes funebres, cimetieres et crematoires de la Ville de Geneve avant une conference de presse sur la presentation des travaux en cours et projetes dans les trois principales infrastructures funeraires genevoises, ce jeudi 22 janvier 2015 a Geneve. (KEYSTONE/Martial Trezzini) SCHWEIZ FRIEDHOF RENOVATION GENF

Remettre une urne funéraire aux parents d’un enfant mort-né en leur faisant croire que les cendres sont celles de leur petit, puis les leur envoyer par la poste: l’affaire jugée hier au Tribunal d’arrondissement de Lausanne, impliquant un directeur de pompes funèbres peu scrupuleux, est choquante à plus d’un titre.

«En quinze ans de service, je n’ai jamais vu une histoire semblable, pourtant je gère 4500 décès par an», a déclaré Jean-Pierre Sanga, chef de l’Office des inhumations de la Ville de Lausanne. Cité comme témoin, le chef d’office cherchait ses mots pour qualifier les actes du directeur de l’association L’Autre Rive, un Franco-Suisse âgé de 57 ans prévenu d’atteinte à la paix des morts, d’escroquerie et d’infraction à la loi sur la santé publique.

En fuite à l’étranger, le prévenu n’était pas là pour s’expliquer. Pacsé, il se trouve sans doute en République tchèque, où il a pris le...

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