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«L’Europe n’a pas usurpé son Nobel»

La construction européenne est souvent citée en modèle de système assurant la paix. Rencontre avec René Schwok, qui débroussaille ce thème brûlant d’actualité dans un livre.

19 déc. 2016, 00:21
epa03230239 Flags of the member countries and the European flag are seen at the European Parliament in Strasbourg, France, 22 May 2012 during the preparation of the informal European summit.  EPA/PATRICK SEEGER FRANCE EU PARLIAMENT

Les pays de l’Union européenne se sont accordés, la semaine dernière, sur un plan global en vue d’une Europe autonome de la défense. Ce plan pourrait permettre au bloc européen d’envoyer des forces sur des théâtres extérieurs pour stabiliser une crise et garantir la paix.

Une paix à laquelle la construction de l’UE a contribué. Mais dans quelle mesure?, s’interroge René Schwok dans son dernier ouvrage*. Le directeur du Global Studies Institute de l’Université de Genève confronte les points de vue, forcément antinomiques, que les européistes et les eurosceptiques ont sur la question, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Interview.

Quelle réponse apportez-vous à la question que pose le titre de votre livre?

Oui, l’Union européenne contribue à la paix, mais pas pour les raisons que l’on avance généralement.

C’est-à-dire?

On parle d’idéalisme, de la volonté des pères fondateurs de l’UE de ne plus vouloir la guerre, parce...

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