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Une cellule morgienne pour faire face aux catastrophes

Pas question de se laisser surprendre par les événements. Morges veut se donner les moyens de les anticiper. La création d'une cellule de crise, réclamée par la Municipalité, coûtera 100 000 francs. Le Conseil communal se déterminera.

04 mars 2015, 16:53
Sources majeures de menace pour Morges: les accidents liés à la mobilité et l'incendie.

Inondations, tempêtes, voire coups de bise noire, mais aussi épidémies, incendies ou crashs aériens n’arrivent qu’aux autres, c’est bien connu… Sauf lorsqu’ ils vous tombent dessus sans crier gare. La Ville de Morges ne veut pas attendre, en substance, que le pire se produise pour se donner tardivement les moyens d’y faire face. La Municipalité demande un crédit de 100 000 francs, en vue de constituer une cellule de crise, appelée à intervenir lors de tout événement majeur. Le montant, qui sera soumis à l’aval du délibérant, financera l’établissement de procédures, l’équipement d’un local, ainsi que des cours et des exercices pour l’ensemble des intervenants de la chaîne des secours.

Si le préavis a été déposé quelques jours seulement après les attentats de janvier 2015 à Paris et peu avant ceux de Copenhague, le syndic Vincent Jaques est formel : Il n’y a aucun lien entre ces épisodes tragiques et le document qui était prêt bien avant… Les pires dangers qui menacent Morges n’ont rien à voir avec le terrorisme, mais pourraient résulter de graves accidents liés au trafic routier ou ferroviaire, voyageurs et marchandises.

L’avis est corroboré par Denis Froidevaux, chef de l’Etat-major cantonal de conduite (EMCC), interlocuteur principal du Conseil d’Etat en matière de sécurité, qui justifie un tel diagnostic par la morphologie particulière d’une commune de petite taille, traversée par deux voies de circulation régulièrement surchargées. Les sinistres à grande échelle, tels celui du 3 décembre 2014, sur le site de l’entreprise de démolition de voitures Thévenaz-Leduc à Ecublens, apparaissent, eux aussi, comme un scénario-catastrophe des plus plausibles.

Le préavis, pour l’heure examiné par une commission, sera soumis ultérieurement au vote du délibérant.

Plus de détails dans nos éditions papier et numérique de jeudi.
 

 

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