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A Tolochenaz, la résistance s’organise face aux écrevisses envahisseuses

Venu tout droit des Etats-Unis, un crustacé menace notre espèce indigène à pattes blanches. Si les colonisateurs gagnent du terrain, les biologistes sont loin d’avoir dit leur dernier mot. Récit de cette lutte qui passe notamment par l’assiette. On vous propose deux recettes.

31 déc. 2020, 05:30
Une écrevisse signal, prise dans une nasse.

Petite et chétive, notre écrevisse à pattes blanches a bien du souci à se faire. Ce crustacé tout helvétique est en effet menacé par l’une de ses cousines originaire des Etats-Unis: l’écrevisse signal, bien plus solide et résistante qu’elle. Dans notre région, la terrible envahisseuse a d’abord débarqué dans le Léman, après s’être échappée d’élevages français installés sur les rives du lac.

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A son arrivée dans le plan d’eau, elle a immédiatement joué des coudes face à une autre petite bête venue d’outre-Atlantique, l’écrevisse américaine, apparue quelques années avant elle. «Elle l’a dégommée puis a commencé à remonter les cours d’eau», illustre Jean-François Rubin, directeur de La Maison de la rivière à Tolochenaz.

Le problème, c’est que les espèces exotiques sont beaucoup plus efficaces en matière de reproduction et elles sont plus agressives. Ce sont des...
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