De la douceur. Dans le visage, l’attitude, la voix. C’est ce qui se dégage instantanément de la personnalité de Guy Ravet. Dans son regard, également, dans lequel on devine les yeux pétillants du garçonnet d’autrefois. Ce petit bec à bonbon qui se léchait les doigts, le mercredi après-midi, en dégustant des amandes grillées. «C’est mon premier souvenir culinaire. J’allais trouver le pâtissier et il me donnait des sachets. Puis nous allions nourrir les canards avec ma grand-maman», raconte le chef de l’Ermitage des Ravet, à Vufflens-le-Château.
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Cet épicurien haut comme trois pommes déambulait dans les couloirs de l’Hôtel de ville d’Echallens, que tenaient alors ses parents Ruth et Bernard Ravet, pour goûter à tout, tout le temps. «J’étais un petit garçon bien en chair et très organisé pour trouver à manger», sourit le trentenaire....