«Soyez digne de la confiance qui vous est accordée, il est important que vous fassiez vos preuves aux yeux du tribunal mais surtout que vous les fassiez vis-à-vis de la personne qui vous est le plus chère et qui vous a accueilli ici», a souligné Daniel Stoll, président du Tribunal correctionnel de l’arrondissement de La Côte. A l’instar de son épouse en premier lieu, puis du Ministère public, les juges nyonnais ont décidé de laisser une ultime chance à ce mari irakien qui avait fait preuve de violence à l’encontre de sa femme, alors même qu’elle était enceinte de leur fils. Ils l’ont condamné à deux ans de prison, dont douze mois ferme, le solde assorti du sursis partiel pendant quatre ans. La peine est conditionnée en outre à des règles de conduite à respecter.
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