Tout commence par une vague, «aveuglée par son immodestie et encore trop occupée à recharger ses batteries» qui permet «à la mer d’être porteuse de tous les espoirs». Ceux de Gwellaouen, amoureuse et enceinte de Kaelig, décidée à tenter sa chance de l’autre côté de l’Atlantique, et qui un soir «avait plongé dans les yeux du jeune marin-pêcheur pour lui dire, en l’éclaboussant jusqu’à l’âme qu’il a pourtant déjà bien trempée, ce qu’elle avait dans le ventre». Avec leurs jumeaux, ils débarquent à Boston, où leur fils Enor dirigera un cabinet d’avocats engagé dans les questions d’adoption. Une quête de l’ailleurs et des origines.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire «Mer porteuse»?
L’appel irrésistible de l’épopée historique, de la fiction qui vient colorer les réalités de notre passé pour tenter aussi d’éclairer quelque peu les défis d’aujourd’hui. Ainsi, je voulais prendre l’histoire à bras-le-corps pour montrer l’énergie naturelle...