Des débrayages ont eu lieu dans la matinée sur les sites de Cergy (53 salariés), Cléon (405), Douai (26), Flins (385), au technocentre de Guyancourt (250), au Mans (190), à Sandouville (275), à la Fonderie de Bretagne (50) et SOVAB (103), selon les chiffres fournies par la direction de Renault. Les équipes de l'après-midi devraient également débrayer sur ces sites.
A Flins, usine emblématique de Renault, plusieurs centaines de salariés de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, se sont joints à quelque 500 salariés de Renault pour des prises de paroles et un déjeuner commun, a constaté une journaliste de l'AFP. Cette action s'est déroulée dans le calme.
Après l'annonce de 7500 suppressions d'emplois d'ici fin 2016 (8260 postes selon les syndicats) qui doivent être négociés dans le cadre d'un accord de compétitivité, la direction de Renault a demandé, mardi, un gel des salaires en 2013 en échange de l'attribution de nouvelles productions venant de partenaires.
Mais, selon les syndicats, elle a menacé de fermer deux sites en France si le projet d'accord de compétitivité n'était pas signé, ce qu'a démenti la direction.
De nouveaux débrayages sont prévus le 29 janvier, à l'appel de la CGT, de la CFDT, et de FO.