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LafargeHolcim, un colosse du ciment aux pieds d’argile

Un an après la fusion, la rentabilité plonge, les revenus s’érodent sur tous ses marchés. Et l’optimisme de son patron déconcerte les analystes.

13 mai 2016, 00:20
ZUR MELDUNG, DASS DER ZEMENTRIESE LAFARGEHOLCIM IM ERSTEN QUARTAL DIESES JAHRES EINEN VERLUST VON 47 MILLIONEN FRANKEN GESCHRIEBEN HAT, STELLEN WIR IHNEN AM DONNERSTAG 12. MAI 2016 FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG. ñ The new logo of LafargeHolcim on panels in front of the head quarters in Zurich, Switzerland, on Wednesday, 15 July 2015. (KEYSTONE/Patrick B. Kraemer) SCHWEIZ LAFARGEHOLCIM 1.QUARTAL

Rachel Richterich

C’est dans le rouge vif que LafargeHolcim amorce l’année. Avec une perte nette de 47 millions de francs à fin mars, contre un bénéfice de 275 millions un an plus tôt. L’excédent d’exploitation (Ebitda), qui mesure la rentabilité, a fondu de 21,5% à 824 millions de francs, ajusté entre autres des charges liées à la fusion.

Une fusion scellée il y a tout juste un an par les actionnaires du Saint-Gallois Holcim et du Français Lafarge, faisant de la nouvelle entité le numéro un mondial du ciment, mais dont les effets aujourd’hui interrogent.

Recul global

«C’est très décevant», note Dan Scott. «Le premier trimestre est habituellement le moins bon de l’année et ne permet pas d’extrapoler», concède l’analyste en stratégie et investissements chez Credit Suisse. «Mais le groupe a subi une importante érosion des prix, notamment au Brésil, en Inde et au Nigeria, ce qui est...

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