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"Novartis obtient ce qu'aucune firme ne pouvait rêver d'avoir"

Le cas Novartis risque de créer un effet d'aubaine, juge l'économiste socialiste Samuel Bendahan. Le remède: interdire les licenciements collectifs.

20 janv. 2012, 00:01
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Novartis garde son site de Prangins, et ses 320 employés leur de travail. Il n'empêche, l'entreprise réalise au passage une excellente affaire puisqu'elle se voit offrir sur un plateau des avantages fiscaux, une plus-value foncière et une augmentation de la productivité. "Novartis a obtenu ce qu'aucune entreprise en difficulté ne pouvait rêver d'avoir" , lance l'économiste Samuel Bendahan, chargé de cours à l'Université de Lausanne et membre du Parti socialiste. Afin d'éviter un effet d'aubaine, le PS propose de durcir la réglementation sur les licenciements collectifs.

Le personnel de Prangins a accepté de renoncer à une partie de l'augmentation salariale à laquelle la convention collective lui donnait droit. Les 160 personnes travaillant en équipe ont quant à elles consenti à passer de 37,5 heures à 40 heures hebdomadaires sans contrepartie. "Ce qui est perçu par les gens comme une victoire, aurait été vu dans d'autres circonstances comme une défaite" ,...

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