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L’autoroute de la discorde

Son tracé a divisé les radicaux. En 1965, quelques jeunes du parti ont créé L’Entente morgienne.

22 juin 2017, 06:30
Morges. 16.08.1963. 50 ans de l'autoroute A1. Vue aérienne de la traversée de Morges. Balafre. Photo: Yves Debraine/Service des routes

«L’hégémonie radicale à Morges, qui durait depuis un demi-siècle, a ainsi pris fin, en raison des trop nombreuses fautes commises par le Vieux parti, et dont la plus dramatique fut dans les années 1960 d’amener l’autoroute en plein cœur de la ville, alors que le département la voulait à Marcelin!» En 2005, dans la plaquette commémorant les quarante ans de L’Entente morgienne (EM), son président Eric Décosterd rappelait que le manque de clairvoyance de la Municipalité en place dans les années cinquante avait incité de jeunes radicaux à s’affranchir de leurs aînés. A l’origine ils étaient quatre frondeurs: Pierre-André Bovard, Jules-Louis Gachet, Pierre Treyvaud et Georges Probst. Leurs arguments ont été entendus des Morgiens puisqu’aux élections du 14 novembre 1965 leur formation était créditée de 23 sièges sur 90: derrière le parti radical, et devant les socialistes. Dans la foulée de ce premier succès, Pierre-André Bovard et Luc-Etienne Matile entrent...

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