Après son entretien avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, Angela Merkel a affirmé que l'UE et la Turquie allaient pouvoir "donner du dynamisme" au processus de candidature de la Turquie à l'entrée dans l'UE - notamment en ouvrant le chapitre de négociations sur les domaines économique et monétaire.
Les deux parties pourront aussi travailler à la libéralisation du système de visas pour les Turcs souhaitant se rendre dans la zone Schengen de libre-circulation, selon elle. "Les discussions en ce sens sont très prometteuses et seront poursuivies", a-t-elle indiqué.
Mme Merkel s'est entretenue avec M. Erdogan et son Premier ministre Ahmet Davutoglu. Elle s'y trouvait pour une courte visite, trois jours après l'adoption par un sommet de l'Union européenne d'un "plan d'action" pour amener la Turquie à agir en amont sur le flux de migrants fuyant notamment la guerre en Syrie, en les gardant sur son territoire.
La chancelière et les dirigeants turcs ont estimé avoir progressé sur la question des migrants, bien qu'aucune des parties n'évoque un accord définitif.
Le Premier ministre turc, M. Davutoglu, a salué une "meilleure approche" de l'UE à l'égard de la Turquie, qui a accueilli deux millions de réfugiés fuyant la guerre en Syrie voisine.