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Carles Puigdemont entre les mains de la justice belge

Il s’est livré, avec ses quatre ex-ministres, à la police à Bruxelles.

05 nov. 2017, 23:24
/ Màj. le 06 nov. 2017 à 00:01
epa06306822 A combo file picture issued on 03 November 2017 shows former Catalan President Carles Puigdemont (L) and four former members of Catalan government (top L-R) Antoni Comin, Lluis Puig, Meritxell Serret, and Clara Ponsati. Judge Carmen Lamela issued an European detention for Puigdemont and former members of Catalan government involved in the declaration of independence passed in the regional parliament last 27 October 2017, who travelled to Brussels on 30 October.  EPA/EFE SPAIN CATALONIA

L’ancien président catalan Carles Puigdemont, ses quatre ex-ministres et leur avocat se sont présentés d’eux-mêmes, hier, dans un commissariat à 9h17 à Bruxelles. Ils ont ainsi ouvert un délai légal de 24 heures qui oblige un juge d’instruction à se prononcer sur la suite de cette «privation de liberté». Ils ont été entendus jusque dans la nuit. Le choix offert au magistrat est l’arrestation formelle d’un ou plusieurs des responsables catalans, leur libération sous condition et/ou sous caution, ou enfin la «non-exécution» du mandat d’arrêt, indique le parquet de Bruxelles.

Le rejet du mandat espagnol serait une humiliation majeure pour Madrid, qui veut l’extradition des cinq hommes pour «rébellion, sédition, détournement de fonds publics et désobéissance à l’autorité» de l’Etat. A l’inverse, l’arrestation, puis l’incarcération de Carles Puigdemont et de ses quatre «conseillers» décapiterait l’état-major indépendantiste, à l’aube de la campagne ouverte promise par le premier ministre Mariano Rajoy à...

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