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Etats-Unis: une mère et sa fille sont accusées d'esclavagisme contre des handicapés

Durant dix ans, une Américaine, sa fille et son compagnon ainsi que deux complices ont réduit six adultes et quatre enfants handicapés à l'esclavage.

24 janv. 2013, 07:22
Un sergent de police descend dans la cave où Linda Ann Weston et ses acolytes ont enfermé six adultes et quatre enfants handicapés durant dix ans à Philadelphie.

Une Américaine, sa fille et son compagnon et deux complices ont été accusés mercredi d'avoir prostitué, affamé et réduit en esclavage six adultes et quatre enfants handicapés. Ils auraient aussi détourné leurs allocations. Les faits se sont déroulés durant dix ans.

Linda Ann Weston et ses quatres complices ont été arrêtés en octobre 2011. Une intervention survenue après la découverte de quatre personnes âgées de 29 à 40 ans, enchaînées derrière une porte en acier d'un sous-sol sordide à Philadelphie.

Selon la police, la bande sévissait depuis dix ans et avait voyagé à travers tout le pays pour échapper à la vigilance des autorités. Le parquet fédéral a précisé que la meneuse, Linda Weston, avait réussi à persuader ses victimes de la déclarer comme leur curatrice de manière à toucher leurs allocations versées par la sécurité sociale.

Elle aurait ainsi pris le contrôle de leur existence. Elle leur a imposé toutes sortes de tâches ménagères, les battant en cas de tentative de fuite et les nourrissant d'un seul repas quotidien, composé généralement d'un plat de riz, de pâtes ou de haricots.

Deux personnes sont mortes ainsi, a rapporté le parquet. Deux autres ont été contraintes de se prostituer.

Les cinq individus sont poursuivis pour crime de haine à l'encontre de personnes handicapées ainsi que de meurtre, proxénétisme, enlèvement, esclavage moderne et détournement de fonds.

Peine de mort possible

"Les personnes physiquement ou mentalement handicapées sont parmi les plus vulnérables dans notre société. Elles doivent être traitées avec respect et compassion, non violemment", a déclaré le procureur fédéral Zane Memeger. La meneuse risque la peine de mort bien que le parquet n'ait pas encore décidé de la requérir.

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