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«Je suis une fille de Damas»

Issue de la diaspora arménienne en Syrie, la chanteuse Lena Chamamyan vit aussi l’exil du peuple syrien.

02 déc. 2015, 23:23 / Màj. le 03 déc. 2015 à 00:01
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Sa voix s’élève sur des notes de jazz oriental. Comme pour apaiser de son baume son pays meurtri. Et pour prouver aussi que la culture syrienne survit à la guerre. Lena Chamamyan porte en elle plusieurs exils. Issue de la diaspora arménienne de Damas, la chanteuse syrienne vit aujourd’hui à Paris. Elle sera de passage à Genève, au Victoria Hall, samedi pour un concert en faveur d’une école pour les enfants syriens réfugiés au Liban. Une manière aussi, pour l’artiste, de faire connaître autrement son pays.

Vous êtes née à Damas, d’un père arménien et d’une mère syriaque. Vos origines influencent-elles votre musique?

La musique est un miroir. Alors comme moi, elle est faite de reflets. Mes influences sont multiples: musique arménienne, syriaque, soufie, islamique, orientale traditionnelle, les chants d’Alep.

J’ai appris le chant religieux en famille. Je suis aussi tombée amoureuse du jazz, mon père jouait du saxophone, j’étais...

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