Propos recueillis par
Pierre-André Sieber
La présidente brésilienne Dilma Rousseff jouait hier soir à quitte ou double son mandat. Les députés du Parlement devaient décider de son sort au terme de la fin de la procédure de destitution. Depuis Campos ville de l’Etat de Rio située à 350 km de Rio de Janeiro, Marcio Folly n’a pas perdu une miette de ce vote au Parlement de Brasilia qui peut directement toucher le fonctionnement de l’établissement où il travaille, l’Université Estadual do norte Fluminense de Rio de Janeiro.
Formé en partie en Suisse, ce professeur de microbiologie suisso-brésilien a été appelé par l’Etat de Rio dans les années 1990 pour créer une université et un centre de recherche animale. Aujourd’hui, cet établissement qui compte 4000 étudiants et chercheurs se trouve dans la pire situation. Marcio Folly témoigne des conséquences de la crise économique et politique qui secoue le Brésil.
Votre établissement,...