La résolution adoptée endosse les recommandations de la commission internationale d'enquête et transmet son rapport au secrétaire général de l'ONU et à tous les organes pertinents de l'ONU pour prendre les mesures appropriées. La Suisse a voté pour en même temps que tous les pays occidentaux.
Hostilité de la Russie
La Russie, la Chine et Cuba ont demandé le vote et ont voté contre. La Russie a dénoncé un texte «unilatéral et politisé» qui «sort du mandat du Conseil».
Son représentant a estimé que la résolution est «partiale», car «elle impute la faute uniquement au gouvernement syrien» et «ignore les crimes graves commis par les forces antigouvernementales». Le délégué de Moscou a aussi rejeté la mention dans la résolution de «crimes contre l'humanité».
Il a déploré un «appel clair à l'ingérence dans les affaires intérieures» de la Syrie qui «enflamme le conflit» et «attise l'antagonisme». Cuba a accusé de son côté les Occidentaux de vouloir «refaire en Syrie ce qu'ils ont fait en Libye». La Chine s'est aussi opposée à l'adoption de la résolution, présentée par la Pologne au nom de l'Union européenne.
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