Hier, plusieurs conservateurs ont été donnés partant du régime birman, un accessit important pour les réformateurs face aux tenants de la ligne dure. Les députés du parti d'opposition d'Aung San Suu Kyi faisaient eux leurs premiers pas dans l'hémicycle, en l'absence de leur cheffe de file.
Un haut responsable birman a indiqué que sans doute trois ministres devraient prochainement quitter leurs fonctions. " Ce remaniement est pour bientôt ", a-t-il indiqué sous couvert de l'anonymat, confirmant que les victimes de la purge étaient " connues comme des conservateurs ".
Parallèlement, l'agenda officiel du parlement confirmait la démission pour "raisons de santé" du vice-président Tin Aung Myint Oo, proche de l'ex-patron de la junte Than Shwe, aujourd'hui à la retraite et qui s'était retiré dans un monastère en mai. Son successeur devra être désigné avant le 10 juillet. Un candidat sera choisi par les militaires, qui occupent un quart des sièges,...