Devant les habitants de Noïabrsk, la simple évocation du nom d’Anatoly Zemlianka provoque un mouvement de recul. Dans cette ville russe de 100 000 habitants, le jeune homme de 28 ans était connu comme un garçon poli, réservé, inoffensif, jusqu’au moment où, le 2 décembre, son visage poupon au regard métallique est apparu à la télévision, avant d’être diffusé sur Interpol dix jours plus tard.
Sur la vidéo de l’Etat islamique relayée par les chaînes russes, c’est un adolescent trapu, vêtu d’une parka et portant un collier de barbe marron qui apparaît à l’écran, les b...