Le gouvernement français a tenté, hier, de mettre fin au mouvement des «gilets jaunes». Il a déploré sa «radicalisation» au quatrième jour d’actions ciblant notamment autoroutes et dépôts pétroliers.
Les forces de l’ordre se sont employées, hier, à libérer l’accès à des dépôts et péages dans plusieurs régions, dans un climat parfois tendu. Une vingtaine de sites «stratégiques» ont ainsi été débloqués dans la journée, a indiqué le ministère de l’Intérieur.
«C’est dans le dialogue qu’on peut en sortir, dans l’explication, dans la capacité à trouver à la fois le bon rythme et les solutions de terrain», a déclaré, hier, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, dans sa première réaction depuis le début de ce mouvement protéiforme samedi.
Plus tôt dans la journée, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a dénoncé la «dérive totale» des manifestations, pointant une «radicalisation» et «un très, très grand nombre de blessés». Depuis le début...