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Le Hezbollah libanais placé sur liste noire par l'Union européenne

Syrie, Iran et le parti chiite libanais Hezbollah sont des alliés indéfectibles. L'aile militaire de ce dernier a été placé sur liste noire par l'Union européenne.

22 juil. 2013, 15:02
Le parti chiite libanais Hezbollah est un allié indéfectible de l'Iran, qui l'a créé en 1982, et de la Syrie qui l'a très longtemps aidé militairement. Son aile militaire a été placée sur la liste noire de l'Union européenne,

Le parti chiite libanais Hezbollah est un allié indéfectible de l'Iran, qui l'a créé en 1982, et de la Syrie qui l'a très longtemps aidé militairement. Son aile militaire a été placée sur la liste noire de l'Union européenne,

Le "parti de Dieu" a été créé à l'initiative des Gardiens de la Révolution iraniens, dans la foulée de l'invasion israélienne du Liban. Il devient rapidement le fer de lance contre l'occupation israélienne du Liban-sud et ses opérations meurtrières contraignent en 2000 l'État hébreu à retirer ses troupes du Liban après 22 ans d'occupation.

Ce combat, couplé à un solide réseau d'aides sociales, a rendu le parti très populaire, notamment au sein de la communauté chiite (30% de la population). Mais il a aussi sa face sombre. Selon les services de renseignements occidentaux, sous le label du "Jihad islamique", le Hezbollah a été l'auteur du rapt de nombreux occidentaux au Liban dans les années 80.

Il est aussi accusé par la Bulgarie d'être derrière l'attentat anti-israélien perpétré le 18 juillet 2012, comme il fut soupçonné par l'Argentine d'être avec l'Iran responsable de l'attentat à la voiture piégée en juillet 1994 contre un bâtiment regroupant des organisation juives à Buenos Aires (84 morts).

Financé et armé par Téhéran, aidé par Damas qui favorise le transfert d'armes et de munitions, ce mouvement, dirigé par son chef charismatique Hassan Nasrallah, a déclenché en 2006 une guerre avec l'Etat hébreu, en enlevant deux soldats israéliens.

Critiques

Israël riposte par une offensive dévastatrice mais sans pouvoir neutraliser le parti, qui apparaît alors en position de vainqueur. Cet épisode marquera son apogée. Le mouvement commence ensuite à être de plus en plus critiqué par une partie de la population libanaise.

Son image de défenseur de la nation se trouve écornée car il s'empêtre dans les rivalités confessionnelles. Selon l'expert libanais du Hezbollah Waddah Charara, il compte 20'000 combattants dont 5000 parfaitement aguerris et mobilisables immédiatement, formés en Iran.

Le conflit en Syrie, où une révolte populaire déclenchée en mars 2011 est violemment réprimée par le pouvoir, ternit encore un peu plus son image. Le Hezbollah prend en effet position sans ambiguïté en faveur de Bachar al-Assad et ses troupes d'élite combattent aux côtés de l'armée syrienne.

 
 

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