Même le professeur Monti ne peut plus faire de miracle. Dans le document de programmation économique et financière (DPEF) couvrant les années 2012 à 2015, il est écrit que l'Italie connaîtra en 2012 une récession égale à 1,2% du PIB. Or, jusqu'à présent, le gouvernement tablait sur une croissance de 0,4% cette année. L'activité ne repartira de l'avant qu'en 2013 - timidement - pour doubler l'année suivante et atteindre 1,2% en 2015.
Conséquence logique de cette panne de croissance, le gouvernement reconnaît que l'équilibre budgétaire, brandi jusqu'à présent comme objectif prioritaire, peinera à être atteint fin 2013. Vittorio Grilli, le vice-ministre de l'Economie, parle désormais d'un déficit de 0,5% du PIB l'an prochain, tout en ajoutant qu'un " équilibre globalement structurel et non épisodique " sera atteint. Un scénario beaucoup plus optimiste que celui du FMI qui, dans ses prévisions, estime que l'Italie n'atteindra pas l'équilibre avant 2015.
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