Les forces armées ukrainiennes ont fait décoller samedi matin des avions de combat au lendemain des tirs de missiles de séparatistes, ont fait savoir l'armée et le corps des garde-frontière. Ces violences ont fait 23 tués dans les rangs des troupes pro-Kiev.
Les hostilités ont rythmé la nuit dans plusieurs régions de l'est où, selon l'armée, les soldats ont dû répondre à de nouvelles attaques des rebelles.
Le président ukrainien Petro Porochenko avait promis vendredi de "retrouver et détruire" les rebelles à l'origine de cette attaque, au cours de laquelle près de 100 personnes ont également été blessées.
Samedi, au moins deux soldats ont été tués et environ 20 autres blessés dans des tirs de mortier et de missiles contre des points de contrôle de l'armée à Diakove et Nyjnoderevechka, près de Lougansk, selon les responsables de l'opération dite "antiterroriste".
Tirs
Selon les rebelles, des avions de combat ont mené des frappes dans la ville de Horlivka.
"Il y a eu une série de puissantes explosions. Les détails sont en train d'être examinés", a dit un représentant des séparatistes pro-russes, Konstantin Knyrik, cité par l'agence de presse russe Interfax.
Dans un communiqué, le corps des gardes-frontière a affirmé que les forces pro-Kiev avaient été la cible de nouvelles attaques de missiles peu après minuit, dans la nuit de vendredi à samedi.
"Les forces armées ukrainiennes ont répondu aux tirs d'artillerie. Sur l'ordre du ministre de la Défense, des avions de combat ont décollé pour patrouiller dans l'espace aérien et se préparer à dévier de possibles nouvelles attaques", peut-il être lu dans ce communiqué.