Madrid
Mathieu De Taillac
Tous les partis ont une excellente raison d’accuser les autres de cet échec collectif inédit. Si les Espagnols sont appelés à voter à nouveau ce dimanche, c’est parce que le Parti socialiste (PSOE) a refusé de laisser gouverner le Parti populaire (PP, droite), arrivé premier, a argumenté en substance Mariano Rajoy, le chef du gouvernement sortant.
Si, six mois après le scrutin du 20 décembre, les urnes sont à nouveau installées, c’est parce que PP et Podemos (gauche radicale) ont boycotté l’accord qui rassemblait le plus grand nombre, celui qui avait été passé ...