Réélu samedi, le président italien Giorgio Napolitano a menacé lundi de démissionner au cas où la classe politique ne mettait pas en oeuvre des réformes vitales. Il l'a tancée pour ses nombreux échecs et son irresponsabilité.
Faisant la leçon à la classe politique lors de la cérémonie d'investiture au Parlement, le chef de l'Etat a notamment reproché aux responsables politiques de n'avoir pas réformé une loi électorale inadaptée.
Retenant parfois des larmes, l'ancien communiste a déclaré avoir accepté de briguer un second mandat au Quirinal à l'âge de 87 ans compte tenu de ses inquiétudes à propos de la situation politique dans la Péninsule.