Un mois, jour pour jour, après que le Royaume-Uni a déclenché sa procédure de divorce d’avec l’Union, ses vingt-sept futurs ex-partenaires européens ont arrêté, samedi à Bruxelles, les principes que l’UE défendra au cours des négociations sur le Brexit. Elles seront lancées après les élections législatives britanniques du 8 juin.
C’est un message d’unité, mais aussi de fermeté que les leaders des Vingt-Sept ont délivré à la première ministre britannique, a résumé le chef du gouvernement belge, Charles Michel. A l’unisson, les Européens soutiennent «qu’il n’y aura pas de Brexit gratuit», a insisté le Belge. Londres devra «payer l’addition», et pas uniquement en termes financiers.
Les «orientations de négociation» que les Vingt-Sept ont adoptées à l’intention de la Commission européenne, qui mènera en leur nom les pourparlers avec Londres, traduisent cette ligne dure.
Trois points clés
«On veut maintenir une relation étroite et forte avec le Royaume-Uni»,...