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Maintien du statu quo

Moscou a minimisé, hier, l’impact des frappes occidentales, se rapprochant davantage de Damas.

16 avr. 2018, 00:01
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Hier, une rencontre a symbolisé l’état du tandem formé par Damas et Moscou, au lendemain des frappes alliées. Elle s’est déroulée dans la capitale syrienne entre des parlementaires russes et Bachar el-Assad, avec pour sujet dominant «l’agression» dont a été victime ce dernier. «Le président syrien est d’excellente humeur», s’est félicité le gouverneur de la région sibérienne de Khanty-Mansisk, Natalia Komarova. «Il a parlé très chaleureusement des armes soviétiques qui ont prouvé leur supériorité sur l’armement de la coalition occidentale», a ajouté le secrétaire général adjoint de Russie Unie, Sergueï Jelesniak. D’après Moscou, 71 des 105 missiles lancés par les alliés ont été interceptés, un bilan contesté par Washington.

Selon la France, les bombardements de samedi devraient inciter Vladimir Poutine à faire plier son homologue syrien et à le conduire à la table de négociation. Or, Paris se trompe, souligne-t-on à Moscou, où le rôle joué par le président français...

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