Marine Le Pen a récusé, hier, toute «contradiction» dans sa position sur l’euro. Pourtant, la sortie de la monnaie unique, gravée au cœur de son programme économique depuis des mois, ne figure plus ni dans sa profession de foi pour le second tour, ni dans son projet d’accord avec l’un des onze candidats à la présidentielle, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, rendu public samedi (voir ci-dessous). La candidate du Front national évoque désormais le maintien de l’euro comme «monnaie commune» qui coexisterait avec une «monnaie nationale»... tout en assénant que «l’euro est mort». Décryptage.
Baisse du pouvoir d’achat, déficit commercial, faible croissance... Tout au long de sa campagne et même bien avant, Marine Le Pen accuse l’euro de tous les maux et défend le «patriotisme économique». Le scénario d’une sortie de l’euro fait partie de l’ADN de son parti souverainiste et «anti-système».
La candidate et ses lieutenants...