La liberté est une notion à géométrie variable dans un pays tiraillé entre conservatisme et modernisme. Il suffit d’écouter ce trio d’étudiantes qui arpente une venelle près de l’immense place de l’Imam-Khomeyni, au cœur d’Ispahan, pour s’en convaincre. Dans l’ancienne capitale de la Perse, peuplée de 1,8 million d’habitants (340 km au sud de Téhéran), encore bien ancrée dans les traditions, une partie de la jeunesse ne perçoit la liberté qu’en creux des restrictions imposées.
«En Iran, nous sommes libres de faire ce que nous voulons... à condition de respecter les règles», balance, comme un leitmotiv, Shaghayegh, du haut de ses 19 ans, presque résignée. «C’est la base de la vie en société. Nous nous sommes habituées à vivre de cette manière.» L’étudiante en médecine de 19 ans avoue néanmoins du bout des lèvres «rêver d’avoir de meilleures conditions de vie».
Jennifer Lopez et Taylor Swift
C’est qu’elle...