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Nigeria: enlèvement de trente adolescents dans le Nord-Est

Trente adolescents, des garçons et des filles, ont été enlevés par des islamistes présumés dans un village de l'Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, a déclaré dimanche un responsable local.

26 oct. 2014, 18:18
La présidence et les services de sécurité nigérians se contredisent actuellement concernant la libération des jeunes filles.

Des islamistes présumés ont enlevé dans un village de l'Etat de Bornorente  dans le nord-est du Nigeria, trente adolescents, des garçons et des filles, a déclaré dimanche un responsable local.

"Des insurgés (...) ont enlevé des jeunes, garçons et filles, dans notre région. Ils ont pris tous les garçons de treize ans et plus (...) et toutes les filles de onze ans et plus. Selon nos informations, trente jeunes ont été enlevés ces deux derniers jours", a déclaré Alhaji Shettima Maina, le responsable du village de Mafa, à des journalistes.

MM. Maina affirme que 17 personnes ont également péri, ces derniers jours, dans l'attaque du village voisin de Ndongoun, chiffre confirmé par une autre responsable du village

Il ajoute que Mafa et ses alentours sont la cible d'attaques islamistes quotidiennes, ce qui a poussé de nombreux habitants à fuir en direction de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, à une cinquantaine de kilomètres de là, "de peur d'être tués ou de perdre leurs enfants".

M. Maina a dit avoir sollicité le gouvernement fédéral nigérian, mais que pour le moment, aucune action n'avait été menée de la part des autorités pour leur venir en aide.

Un accord qui tarde à se concrétiser

Déjà, la semaine dernière, environ 60 femmes et jeunes filles ont été enlevées à Wagga et Gwarta, deux villes de l'Etat de Borno proches de Chibok, d'où plus de 200 lycéennes ont été kidnappées en avril dernier par le groupe islamiste armé Boko Haram, que son chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, avait menacé de marier de force et de traiter en esclaves.

L'armée et la présidence nigérianes ont annoncé à la mi-octobre avoir conclu un accord de cessez-le-feu avec le groupe islamiste armé Boko Haram. Mais les violences se sont poursuivies sur le terrain.

La vérification des attaques dans le nord-est du Nigeria est extrêmement complexe. En raison de l'état d'urgence instauré dans le nord-est du pays, les liaisons téléphoniques sont difficiles et les déplacements presque impossibles. La police et l'armée nigériane ont quasiment cessé toute communication au sujet de ces violences.

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