Cette personne a commis ce geste désespéré dans une zone tibétaine de la province du Qinghai, dans le nord-ouest du pays, mais le fait de savoir s'il elle était un membre de l'ethnie tibétaine n'était pas connu.
Les autorités du district de Jianzha, où a eu lieu l'immolation, ont refusé de faire des commentaires.
Mesure récemment
Depuis mars 2011, au moins 37 Tibétains, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire dans des zones à forte population tibétaine de Chine pour protester contre la politique de Pékin sur le Tibet.
Fin mai dernier, deux Tibétains ont tenté de s'immoler par le feu dans le centre de Lhassa, capitale de la Région autonome du Tibet, l'un trouvant la mort et l'autre étant gravement blessé, a rapporté lundi l'agence Chine nouvelle.
Ces tentatives d'immolation, dans le célèbre temple de Jokhang, étaient les premières à Lhassa.
Accusation
La semaine dernière des agences de voyage ont annoncé que le Tibet avait été fermé aux touristes étrangers, visiblement dans la crainte de troubles.
De nombreux Tibétains se plaignent de la répression de leur religion et de leur culture et de ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Han, ethnie fortement majoritaire en Chine.
La Chine rejette ces accusations et considère le chef spirituel des bouddhistes tibétains, le dalaï lama, qui vit en exil à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, comme un dangereux «séparatiste».