Quel sera l’impact du retrait américain de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien sur les entreprises hexagonales? A Paris, la question agite les milieux économiques. Plusieurs groupes sont présents en Iran. «Les besoins de Téhéran correspondent largement aux secteurs qui sont des points forts de l’industrie française, comme l’automobile, l’énergie ou les infrastructures», précise Thierry Coville, chercheur à l’Iris et spécialiste de l’Iran. «De nombreuses firmes françaises se sont implantées dans ce pays après juillet 2015, dans l’espoir de profiter de l’ouverture économique.
Si les contours de la décision américaine restent à préciser, le Trésor a déjà publié une note qui donne le cadre des sanctions applicables aux entreprises étrangères. Les avoirs de ces sociétés aux Etats-Unis seront gelés, et les banques américaines auront interdiction de les financer. En outre, les entreprises qui continueront à travailler en Iran auront du mal à trouver des fonds auprès de banques européennes....