En cette fin de mercredi, lorsque le soleil s’éclipse en catimini à l’ouest, le vent d’un froid mordant griffe le golf du Domaine Impérial de Gland. Sur les greens, pas âme qui vive. L’agitation, toute relative, a migré à l’intérieur, dans l’ambiance feutrée du club-house. Victoria Monod (16 ans) et Maxime Muraca (17 ans) attendent au salon, lovés dans de confortables fauteuils. Au calme, au chaud.
Les deux jeunes talents, veston sur les épaules (écusson suisse pour elle, écusson du club pour lui), se tournent déjà vers 2018, une nouvelle saison, des ambitions – élevées, cela va de soi. La discussion s’ouvre, ils évoquent leur année, leur jeu et les difficultés à lier sport et études.
Etes-vous satisfaits de votre saison?
Victoria Monod: Cela peut toujours être mieux. Ce fut une année faite de hauts et de bas, de très bons scores et de périodes où j’ai connu davantage de...