anne devaux
anne.devaux@lacote.ch
Dans un environnement général hypermédicalisé, l’introduction à visée thérapeutique d’animaux casse les codes et ramène le patient quasiment à un «état de nature» dans lequel l’animal va le pousser sans mot dire à trouver des forces physiques et mentales insoupçonnées. «Je me souviens d’une vieille dame dans un EMS. Elle ne voulait plus se nourrir seule à cause des douleurs atroces de son arthrose. Un jour, j’ai posé une tourterelle sur son doigt et je lui ai demandé de montrer son environnement à l’oiseau. Elle a levé le bras bien au-dessus de sa tête pour offrir la meilleure visibilité à la tourterelle. Maintenant, elle mange seule». Isabelle Schopfer, zoothérapeute et secrétaire de l’Association suisse de zoothérapie, raconte cette anecdote pour illustrer l’un des aspects de son travail. De la tourterelle au cheval en passant par les animaux domestiques et ceux de la ferme, qu’ils soient...