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Médecin légiste: la voix des morts

Ils côtoient quotidiennement la mort sous toutes ses formes. Rencontre privilégiée avec ces professionnels qui s'emploient à découvrir comment leurs «clients» ont passé de vie à trépas.

12 sept. 2013, 07:30
Institut de médecine légale de Zurich, Stephan Bolliger

La porte de la salle à peine franchie qu’une odeur âcre, dense, oppressante s’insinue au plus profond de l’être. Allongés sur les tables d’autopsies en aluminium, deux corps immobiles, cages thoraciques ouvertes, regards vides. Trois médecins et deux techniciens d’autopsie s’affairent autour de ce qui n’aurait pu être que deux mannequins, tant l’aspect jauni de la peau donne l’impression de pièces de cire. Mais les relents froids, tenaces, qui imprègnent la pièce du premier sous-sol de l’Institut de médecine légale de Zurich renvoient frontalement à la réalité.

«Nous n’y prêtons plus attention. Nous restons concentrés sur notre travail», remarque Stephan Bolliger, médecin légiste. «Côtoyer des morts ne me dérange pas, le travail en service d’oncologie, particulièrement en oncologie pédiatrique, est bien plus éprouvant. On y ressent la souffrance des gens. Dans mon cas, les victimes ne souffrent plus. L’essentiel de notre travail est de comprendre comment ces personnes sont mortes. Elles ne peuvent plus parler de leurs souffrances, à nous de leur donner la parole. Nous sommes la voix des morts.» ...

L'intégralité de notre reportage est à lire dans votre quotidien

En vidéo: Stephan Bolliger, médecin légiste, présente son travail à l'Institut de médecine légale de Zurich.

 

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