Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Dopage: Cipollini a collaboré quatre saisons avec le Dr Fuentes

L'ancien cycliste italien Mario Cipollini aurait reçu produits dopants et autres transfusions de sang de la part du controversé médecin Eufemiano Fuentes.

10 févr. 2013, 12:25
Italian cyclist Mario Cipollini poses prior to meeting the media to present his new team, Liquigas, in Milan, Italy, Friday, Oct. 29, 2004. (AP Photo/Antonio Calanni)

Le sprinter Mario Cipollini a travaillé quatre saisons (2001-2004) avec le docteur Eufemiano Fuentes, selon la "Gazzetta dello Sport" de dimanche. Le journal réitère ainsi ses accusations de dopage contre l'idole italienne et parle d'un "mythe en morceau".

Le quotidien sportif a également répondu point par point au démenti de l'avocat de Cipollini, Giuseppe Napoleone, qui qualifiait d'"accusations absurdes" le dossier publié samedi.

La "Gazzetta" reproduit les fiches des saisons 2001, 2003 et 2004 détaillant le programme de dopage du "Roi Lion" concocté par le Dr Fuentes et consultées parmi les 7000 pages du dossier judiciaire de l'Opération Puerto, actuellement jugée à Madrid.

Samedi, elle avait publié le tableau de la saison 2002, la meilleure de Cipollini, vainqueur notamment de Milan-San Remo et des Mondiaux de Zolder (Be). Il s'agit de prises d'EPO (érythropoïétine), d'hormones de croissance, d'anabolisants et de séances d'autotransfusion. Cipollini se serait par exemple réinjecté 25 sachets de son propre sang du 7 décembre 2002 eu 8 mai 2003.

Le numéro de téléphone-fax figurant sur les dossiers du Dr Fuentes est bien celui de Cipollini, a insisté le journal, contrant la riposte de l'avocat du coureur. "Super Mario" s'appelait "Maria" sur les carnets du médecin espagnol consultés par le quotidien sportif italien.

La Fédération italienne (FCI) a annoncé qu'elle se constituerait partie civile.

Mario Cipollini devrait d'abord être jugé par le Comité olympique italien (Coni) et passer éventuellement en appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) avant que le dossier ne puisse être transmis à l'Union cycliste internationale (UCI) pour éventuellement rayer "Cipo" des palmarès ces années-là.

Le Coni est déjà partie civile au procès de Madrid et attend notamment que soit entendu lundi le coureur italien Ivan Basso, suspendu deux ans (2006-2008) pour dopage.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias