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Nouveau cycle pour les curleurs genevois

05 avr. 2018, 00:01

L’heure est à la décompression pour les membres du CC Genève, qui vont démarrer cet été un nouveau cycle olympique. «On a mis l’entraînement de côté. On se maintient en forme, mais il n’y a pas d’entraînement sur glace prévu pour l’instant», explique Peter De Cruz.

«C’est primordial de couper afin de retrouver l’envie, car il y a forcément eu un relâchement après les JO. L’important dans les semaines à venir sera de planifier les 24 prochains mois», poursuit le skip, qui est tout de même à la recherche d’une activité lucrative estivale.

La prochaine compétition du CC Genève est prévue du 24 au 26 août à Baden, théâtre d’une manche du World Tour. Peter De Cruz, Benoît Schwarz et Valentin Tanner viseront une participation aux Européens de Tallinn (16-24 novembre). Mais leur objectif n°1 n’est pour l’heure pas lié à un quelconque résultat: «Notre priorité est de former une équipe», souligne Peter De Cruz, dont la formation doit composer avec le départ de son n°3 Claudio Pätz.

«Besoin de couper»

Le Genevois, en organisateur méticuleux qu’il est, ne chôme donc pas pour autant. «On sait comment on veut aborder le prochain cycle olympique», glisse le skip, pour qui les JO de Pékin 2022 sont déjà en ligne de mire. «Nous étions quasiment des professionnels au cours des deux précédentes saisons. Mais lors des deux années à venir, nous ne serons pas nécessairement tous concentrés à 100% sur le curling. Nous avons aussi besoin de couper, c’est important pour l’équilibre. Le but, c’est de se concentrer pleinement sur les JO 2022 deux ans avant le rendez-vous de Pékin», souligne-t-il.

Le CC Genève recherche-t-il à tout prix un n°3 pour remplacer Claudio Pätz «poste pour poste «? «Non. On recherche simplement le meilleur joueur possible. Son poste importe peu», pas plus que sa langue maternelle d’ailleurs. «On formera précisément l’équipe quand on aura trouvé la bonne personne. Le seul critère, c’est qu’il doit être Suisse», lâche le champion du monde juniors 2010.

«Rien laisser au hasard»

«On est actuellement en pleine réflexion», enchaîne Peter De Cruz, qui veut prendre son temps pour faire le bon choix. «La décision sera prise à trois. Nos coaches nous aident dans le processus, tout comme Claudio (ndlr: Pätz) qui connaît tout le monde dans le milieu», explique le Genevois, qui apprécie les aspects organisationnels auxquels une structure non professionnelle ne peut échapper. «J’aime bien ça. Je me sens de toute façon mieux quand rien n’est laissé au hasard», conclut-il, conscient qu’il ne faudra pas se tromper dans le choix du quatrième membre de l’équipe: il faudra briller d’entrée de jeu pour décrocher sa place pour les Européens 2018, le ticket suisse étant attribué sur la base d’un classement établi après les six premiers tournois. ats

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