Modifier un gène dans notre cerveau pourrait-il faire de nous des athlètes? Des chercheurs de l’Etat du Maryland, aux Etats-Unis, ont mis en évidence le lien entre un gène bien précis situé dans les neurones et le niveau d’appétit et d’exercice physique chez les souris.
Menée par le National Health Institute, l’étude en question a permis de modifier le comportement alimentaire des rongeurs en actionnant ou en désactivant ce gène.
Comme l’explique le portail d’informations Futura-Sciences, les souris chez qui le gène avait été désactivé ont montré un attrait plus faible que d’habitude envers des aliments appétissants. Au contraire, elles ont fait preuve d’une plus grande volonté de bouger et «faire du sport».
Le gène Prkar2a régule le circuit neuronal habénulaire. Ce dernier aurait potentiellement des implications dans la motivation, le processus de récompense, mais aussi dans les addictions ou la dépression.
Encore mal connu, ce circuit cérébral intéresse aujourd’hui grandement les scientifiques pour lutter contre les maladies liées à l’alimentation. Il faudra cependant tester plus largement ses effets en laboratoire avant de pouvoir réaliser de telles études sur les humains.