Comment y voir clair dans une situation qui est d’une opacité presque totale. A la tête du Stade Nyonnais depuis moins d’un an, le comité en place est la cible de toutes les attaques, et rendu responsable de tous les maux dont souffre actuellement le club de Colovray. Au milieu de ce marasme, Philippe Mortgé, son président ad interim fait le point sur une situation pour le moins complexe.
Monsieur Mortgé, dans quel état se trouve aujourd’hui le Stade Nyonnais?
Nous sommes dans une situation où il y a effectivement des manquements dans les paiements. Nous sommes à court de liquidités pour boucler l’exercice, raison pour laquelle des salaires ne sont pas payés. On parle de retards qui vont de 1 mois 1/2 à 2 mois 1/2 selon les cas. On n’en est pas au stade d’être à 50 centimes près, mais on ne peut pas honorer l’intégralité des paiements qu’on doit honorer sur la saison. Nous avions anticipé certaines rentrées comme les subventions jeunesse et sport ou les sommes provenant de la coupe de Suisse mais nous n’avons malheureusement pas pu les percevoir. Les premières parce que la demande, qui aurait dû être faite il y a plus d’un an, donc du temps du précédent comité, n’a pas été faite et pour les secondes elles ont servi à compenser des anciennes dettes auprès de l’Association suisse de football.
Retrouvez cette interview dans son intégralité dans nos éditions papier et numériques de ce vendredi 24 juillet.