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Le tennis féminin en pleine crise

Le tennis féminin sombre encore plus dans la crise. La Rod Laver Arena était à peine pleine lors de la finale dame remportée par Azarenka. Son mal imaginaire invoqué en demi-finale n'a rien arrangé. Le public ne l'a pas oublié, et la Biélorusse a été largement sifflée lors de la finale de samedi.

27 janv. 2013, 09:36
Ce temps mort médical inventé fera encore longtemps parler de lui.

La morale n'est pas sauve. Deux jours après avoir bafoué l'éthique, Victoria Azarenka a conservé son titre de Championne d'Australie. Et sa place de no 1 mondiale qu'elle aurait abandonnée à Serena Williams en cas de défaite samedi soir.

En finale, la Biélorusse s'est imposée 4-6 6-4 6-3 devant Li Na. La Chinoise mérite sans aucun doute la palme de la malchance. Sa cheville gauche a, en effet, lâché à deux reprises lors de cette finale pour chuter très lourdement sur la Rod Laver Arena. La première fois à 3-1 pour Azarenka au deuxième set. La seconde alors qu'elle menait 2-1 dans la dernière manche et que le jeu venait de reprendre après la pause de dix minutes observée en raison des feux d'artifice qui célébraient la fête nationale.

Quelle aurait été l'issue de la rencontre si Li Na n'était pas tombée à deux reprises ? La question mérite d'être posée dans la mesure où elle a su très longtemps s'assurer le contrôle de cette finale grâce à la puissance de son coup droit. "Si je n'étais pas tombée, l'histoire se serait écrite sans doute différement", remarque la Chinoise.

Le deuxième titre du Grand Chelem de Victoria Azarenka n'ajoutera rien à la gloire d'un tennis féminin en crise. D'un tennis féminin qui peine à remplir les stades. Les organisateurs n'ont-ils pas éprouvé toutes les peines du monde à écouler les billets de cette finale ? Le jour de la Fête nationale, l'événement était ailleurs dans la capitale du Victoria, à 300 m de la Rod Laver Arena plus précisément avec le premier match d'Alessandro Del Piero à Melbourne.

Avant de s'imposer dans cette finale face à une rivale qui n'a pas vraiment lutté à armes égales, Victoria Azarenka avait témoigné d'un comportement scandaleux jeudi. Saisie par la peur de gagner lors de sa demi-finale face à l'Américaine Sloane Stephens, elle avait prétexté une blessure imaginaire pour obtenir un temps mort médical de 10 minutes. En fermant les yeux devant cette comédie risible, le juge arbitre du tournoi mérite, lui aussi, toutes les critiques.

Le public de la Rod Laver Arena n'avait, en tout cas, pas oublié l'attitude de la Biélorusse jeudi. Victoria Azarenka fut en effet sifflée à son entrée du court. Huée en suite lorsqu'elle devait jeter sa raquette par dépit après une erreur. Même en ne cessant de clamer son amour pour l'Australie lors de la remise des prix, elle n'a pas pu dissimuler cet énorme sentiment de malaise.

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