«C’est la course de l’Escalade ce week-end... On ne regardera plus ce genre d’événement de la même manière.» Pour Pierre Maudet (photo Keystone) conseiller d’Etat genevois chargé du Département de la sécurité, il y a l’avant et l’après-13 novembre.
«Les attentats de Paris ont marqué les esprits, une véritable onde de choc dont on ne réalise pas encore l’ampleur de l’impact. Tous les jours, des citoyens posent des questions: quels sont les risques ici? Notre pays offre-t-il aussi un terreau fertile à la radicalisation? La population est en droit d’être informée», a-t-il réagi hier.
Risque limité en Suisse
Si les risques sont moins élevés, la position géographique et internationale de la ville de Genève l’expose davantage que d’autres régions en Suisse, estime le conseiller d’Etat. Mais qu’on se rassure, la Suisse ne semble pas être une cible privilégiée du terrorisme, ni un haut lieu de radicalisation. «Le nombre de départs...