Le vaste carambolage du samedi de Pâques sur l'A9 a causé pour près d'un demi-million de francs de dégâts, selon une estimation provisoire. Entre 30 et 35 véhicules ont subi un dommage total. L'enquête confirme que la visibilité était fortement restreinte.
Assureurs regroupés
Les assureurs se sont regroupés au sein d'une cellule de crise pour indemniser les lésés. Cette procédure est privilégiée lors de collisions en chaîne impliquant au minimum 25 véhicules et lorsque la clarification des causes et du déroulement du carambolage est impossible ou entraînerait des investigations démesurées.
Cette task force vise à faciliter le flux d'informations entre les compagnies d'assurance et avec les autorités. Elle permet de coordonner les démarches dans le souci d'une procédure homogène, a expliqué à l'ats Franziska Ravy-Widmer, vice-directrice de la Vaudoise Assurances.
Enquête en cours
De son côté, la police poursuit ses investigations. "Il ressort de l'enquête que la visibilité était inférieure à 100 mètres", a expliqué Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police vaudoise. Une vitesse inadaptée, ainsi qu'un manque d'attention et de réaction à une dégradation subite de la visibilité ont probablement provoqué ce carambolage entre Belmont et Chexbres.
Une dizaine de personnes ont répondu à l'appel lancé lundi par la police pour retrouver les automobilistes impliqués qui ont quitté les lieux après l'accident. "Les personnes qui se sont annoncées sont des témoins de l'accident, pas des conducteurs dont le véhicule a subi des dommages", a précisé Jean-Christophe Sauterel.
En avril 2008, un monstre carambolage impliquant 85 véhicules avait fait un mort et 55 blessés sur le même axe, au-dessus de Lutry (VD). Les dommages ont atteint près de 4 millions de francs.