Thierry Jacolet
«A mon avis, c’est un cas de double emploi. Il travaille le matin sur le chantier et l’après-midi pour son vrai employeur.» L’inspecteur du marché du travail vaudois a eu du flair en ce début de matinée de juillet sur un chantier lausannois, au bord du lac. Le cas de l’ouvrier d’une entreprise sous-traitante qu’il vient d’accoster sent l’infraction à plein nez. Parmi la vingtaine d’ouvriers au travail, le quinquagénaire est le seul à ne pas posséder de carte professionnelle. Ce précieux sésame, preuve de la régularité de la situation des employés, a été distribué à plus de 5600 ...