Lacunes de sécurité, mise à disposition trop large de données… Pointées du doigt par le préposé fédéral à la protection des données, les failles identifiées dans l’application SocialPass posent la question des responsabilités engagées en cas de problème. A qui la faute si un usage inapproprié, malveillant ou encore une fuite de données devaient se produire? La réponse varie dans les cantons de Vaud et du Valais où l’usage de l’outil est généralisé.
[Il est] inquiétant qu’une application soit imposée à une partie de la population sans base légale suffisante.
Sylvain Métille, avocat et professeur en droit de la protection des données à l’Université de Lausanne
Pour rappel, selon le préposé fédéral, un accès direct et trop large à la base de données générée par les scans de clients de restaurants et cafés aurait été accordé aux autorités sanitaires vaudoises et valaisannes (lire ci-après). Ce qui violerait le...