Les services secrets devraient disposer de davantage de moyens pour lutter contre le terrorisme et l'espionnage. Contre l'avis d'une partie de la gauche, le National a entamé hier le débat sur la nouvelle loi sur le renseignement. Les décisions sur les points les plus contestées seront prises aujourd'hui.
Les députés devront notamment se prononcer sur les "recherches spéciales". A l'avenir, et moyennant une autorisation limitée dans le temps, les agents fédéraux pourraient surveiller des communications (courrier, téléphone, courriel), observer des faits dans des lieux privés, si nécessaire en installant des micros, ou perquisitionner secrètement des systèmes informatiques.
Ces opérations ne seraient décidées qu'en dernier recours. L'aval du Tribunal administratif fédéral (TAF) puis du chef du Département fédéral de la défense, qui devra consulter ses collègues de justice et police et des affaires étrangères (délégation de sécurité), serait également requis.
Ces mesures serviront à lutter contre le terrorisme, la prolifération d'armes...