Ils sont sept dans les starting-blocks, prêts à s’élancer: parmi eux, le canton de Schaffhouse et le consortium SwissSign. Emetteurs d’une identité électronique (e-ID), ils pourraient conquérir la Suisse si le peuple vote «oui» le 7 mars – ce qui est loin d’être acquis d’après les sondages. Dans ce cas, l’e-ID se généralisera comme identifiant sur internet, que ce soit pour les achats ou les démarches avec l’administration. Reconnue par l’Etat mais facultative, elle allouerait une meilleure sécurité à tous, assurent les partisans de droite.
Le cercle des diffuseurs de l’e-ID n’est pas définitivement arrêté. Le canton de Schaffhouse semble encore indécis, rapportait la NZZ, et de nouveaux concurrents pourraient rejoindre la compétition. Toujours est-il que l’un des prétendants monopolise l’attention: SwissSign fait figure de véritable mastodonte, réunissant des poids lourds de la banque, de l’assurance, et des groupes parapublics.
Le consortium a des allures de gotha: les CFF,...